Un PPR Naturels Inondations a été approuvé
le 3 juillet 2002, à partir d’études faites en 1998
qui n’avaient pas tenu compte des affaissements ?
Résultat : Aucune maison en zone rouge.
9 janvier 2005
Beaucoup d'interrogations sur
les problèmes environnementaux liée à l'arrêt de l'exploitation charbonnière?
Avec la prise en compte des affaissements miniers, la Préfecture modifie son
Plan de Prévention des Risques.
En 2012,
sur une étude des dangers, l’Institut National de l’enviRonnement
Industriel et des risqueS (INERIS) qui a pour mission
de contribuer à la prévention des risques a demandé le placement du
Weihergraben en Zone Rouge au travers d’un Plan de Prévention
des Risques Naturels d’Inondations. (PPRNI) !
Les affaissements de 15 mètres ont placé ce vallon en
contre-pente et à -4 mètres sous le niveau de la Rosselle.
Après la consultation de la pré-enquête de 2014 qui
concernait 39 maisons et
1 bâtiment industriel.
S’il y a danger, avec des risques humains, nous ne contestons
pas la Zone
Rouge, mais sachant que c’est l’exploitation
charbonnière qui est à l’origine
de ce placement, nous n’acceptons pas que cela passe au
travers d’un risque
dit Naturel. C’est tout simplement inconvenant!!!
Le 10 avril 2015,
le Maire Pierre STEININGER accompagné de notre avocat et des membres de la CLCV
étaient reçus à la Sous-préfecture.
Le Sous-Préfet ne conteste pas, « que ces désordres sont d’origine minière »,
mais précise que le législateur, ne retient que la rupture de la digue pour
placer le Weihergraben en zone rouge ?
Il se refuse ainsi de prendre en compte la remontée de la nappe et une
inondation relative à un débordement du réseau souterrain préservé par la SRE
suite à des chutes cumulées de précipitation.
Il faut savoir que cette zone, nécessitera des mesures complémentaires de
protection et déjà prévues par CdF.
Mais pas un mot sur son financement !!!!!
Quand la nappe sera à moins de 3 mètres de la surface, 4 forages de
rabattement de la nappe seront installés et devront pomper éternellement pour
éviter le risque d’inondation ?
- Avec un PPR Naturel Inondation -
Un arrêté de catastrophe naturelle sera pris pour une catastrophe qui
ne l’est pas !
Dès lors, il faudra s’attendre à un futur
bras de fer entre l’Etat et les assurances.
C’est pourquoi, et tant que l’équilibre hydrodynamique
de la nappe des grès vosgiens n’est pas atteint,
les habitants de Rosbruck et la municipalité,
demandent que
la politique mis en place par l’Etat, passe au travers
d’un
Plan de Prévention de Risques Miniers
Inondations.
Mais où en sommes-nous fin 2017 ?
Un petit rappel
Un plan de zonage scindé en plusieurs catégories a été mis en place en 2014.
De 39, nous passons à 33 maisons + 1
bâtiment industriel
6
situées en Rouge Versant « 1 RV1 », 25
maisons en « RV2 » et 3 en « RV3 ».
La zone rouge est exposée au risque d’inondation grave, elle est inconstructible
et
des prescriptions s’imposent aux constructions et (aménagements existants)
à la charge des propriétaires !
31 juillet 2015,
la préfecture suite à un nouveau relevé, nous adresse un plan
des maisons concernées par la zone rouge.
21 octobre 2015,
la Sous-préfecture demande un levé topographique pour une étude de mise en
sécurité des résidents et définir au plus juste la nature des travaux de
prévention à réaliser.
Le cabinet de géomètres « Guelle&Fuchs » et le cabinet d’architecture « A4 » de
Metz ont été missionnés pour cette étude.
2 octobre 2017,
à l’occasion de la réunion du GIAM
organisée par la Préfecture, nous prenons connaissance du calendrier sur la
révision du PPRI de Rosbruck.
(Voir ci-dessous)
29 juin 2018
- 2ème réunion du Comité de suivi de nappes phréatiques
10 octobre 2018
Impact de la remontée de nappe
à Rosbruck
12 octobre 2018
Novembre 2018
Au travers du nouveau PAC 2018 « Porter
à Connaissance »
de la Préfecture de la Moselle
ALERTE ORANGE
dans le Bassin Houiller
15.917 à 17.277 bâtiments vont avoir les pieds dans l’eau !
Incidence d’une
inondation de remontées de nappes sur les maisons
Quand la
remontée de nappe phréatique se traduit par une inondation, les constructions
peuvent être affectées. L’eau atteint d’abord les parties enterrés des bâtis
(cave, sous-sol, parking, etc.). Si le phénomène est de grande ampleur, il
pourra ensuite concerner les parties supérieures (pièces en rez-de-chaussée ou
jardin par exemple). Les terrains peuvent se transformer en collecteurs de
débris en tout genre, occasionnant des nuisances visuelles et olfactives. Les
opérations de remplacement des matériaux de construction corrompus sont lourdes
et coûteuses. Les dégâts les plus graves affectent la structure même des
maisons, généralement fortement dégradées à la suite de l’inondation. Les dégâts
suivants peuvent être constatés à la suite d’une remontée de nappe phréatique :
-
Dissolution du sol, affaissement, voire effondrement (fontis) ;
-
Liquéfaction du sol de fondation ;
-
Réduction de la capacité portante des fondations ;
-
Soulèvement du bâtiment ;
Les
solutions en cas des remontées de nappes phréatiques
Aucune
solution ne permet d’obtenir des résultats efficaces, généralisables et
immédiats, en cas de remontée de nappe phréatique. Aussi, il est préférable de
prendre en considération les contraintes de remontées de nappe phréatique dès la
phase de conception et de réalisation de l’ouvrage. Il sera notamment utile de
s’appuyer sur les résultats de l’étude de sol. Contre les remontées de nappes
phréatiques, on distingue les solutions “passives” des solutions “actives”. Les
premières concernent des dispositions constructives préventives, visant à
protéger le bâtiment des inondations, c’est à dire qu’il s’agit de mettre en
place les équipements nécessaires à sa protection contre l'eau, les nuisances et
les désordres, comme par exemple la réalisation d'un
cuvelage étanche
des sous-sols submergés. Les secondes consistent à agir sur le niveau de la
nappe. On trouve, dans cette catégorie, les puits et forages avec exhaure par
pompage, ainsi que les drains et galeries avec exhaure par écoulement
gravitaire. Précision : l'exhaure désigne l'épuisement des eaux d'infiltration,
principalement employé dans les mines et milieux souterrains.
(Source: lamy-expertise.fr)
9 avril 2019
12 avril 2019
L'Association des Communes de
France "ACOM", solidaire à nos actions, interpelle à son tour le Ministre
François DE RUGY et notre Préfet Didier MARTIN
9 juillet
2019
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RAPPEL de GEODERIS sur la situation de nappe
libre du Weihergraben à Rosbruck.
Dans son
Rapport E2018/034DE-18LOR22060
"Cartographie des zones soumises au
phénomène de remontée des nappes dans le bassin houiller lorrain"
Les nappes alluviales sont toujours
libres, c'est-à-dire que les profondeurs de nappe utilisées pour cartographier
la situation estimée de la nappe correspond toujours à la profondeur physique de
l'eau souterraine "11" (Figure 2)