38 ans de combat 
         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diaporama présenté lors de l'AG 2024

Nous allons survoler 38 ans de combat qui oppose les habitants et la commune de Rosbruck aux HBL puis à l’Etat

Vous pourrez trouver plus de détails sur chaque point abordé en consultant notre site internet

 

Nos ennuis ont commencé en 1986 lorsque les HBL ont débuté l’exploitation du charbon sous ROSBRUCK
Résultat : 38 ans plus tard …nos maisons sont sinistrées et très mal ou pas du tout réparées

 

Tout est pourtant si simple à comprendre… et pourtant ce conflit date de 38 ans…les juristes savent s’y prendre pour créer de la complexité et faire trainer les choses au-delà de l’acceptable

Tout vient de là…

La haveuse, une sorte de rabot géant perce la veine de charbon en avançant progressivement et derrière les vides ne sont pas comblés et tout s’écroule
C’était le maximum de rendement qui était recherché…quoi qu’il en coûte !

 

Le soutènement marchant avance et  les roches s'écroulent pour combler les vides laissés par le charbon enlevé

Cet extrait d’un film publié par les HBL démontre que le choix de ce type d’extraction par les responsables des HBL a été fait en sachant parfaitement ce qui devait arriver par la suite
Les habitants de ces zones concernées par les affaissements à venir n’ont évidemment pas été informés

Ce n’est pas fini

La TOPOGRAPHIE des lieux a été profondément modifiée à ROSBRUCK et NASWWEILER

Cette carte illustre le phénomène d’effondrement particulièrement important sous Rosbruck, mais les communes environnantes ont également été affectées.

Nassweiler a été aussi atteint que Rosbruck

Les séismes sont provoqués par des ruptures brutales de roches lors des effondrements de terrain

Un séisme particulièrement important a provoqué la mort d’un mineur et a fait 8 blessés dans la veine Frieda5 le 21 juin 2001

Beaucoup de séismes étaient ressentis en surface provoquant angoisse, inquiétude et interrogations chez les habitants

 

L’échelle de RICHTER permet de classer le niveau de magnitude des sinistres et indique les effets engendrés

 

La magnitude d’un séisme mesure l’énergie libérée lors d’un tremblement de terre

 La magnitude et l’intensité (comme l’échelle de Mercalli) sont deux mesures différentes

 L’intensité est une mesure des dommages causés par un tremblement de terre, tandis que la magnitude est une mesure de la taille du séisme,

 

On ne doit pas confondre magnitude et intensité :

•A l'inverse de la magnitude qui se calcule, l'intensité d'un séisme ne peut donner lieu qu'à une estimation.

•La magnitude est une valeur associée uniquement au séisme. L'intensité est associée au lieu d'observation.

Il n'existe pas de véritable relation entre magnitude et intensité. Ainsi deux séismes de même magnitude peuvent donner en surface des intensités différentes. Inversement deux séismes de même intensité en un lieu peuvent avoir des magnitudes différentes.

 

 

Les effondrements et les secousses ont provoqué un bouleversement de la topographique mais aussi des conséquences sur les populations de Rosbruck et environs

 

Avant exploitation lors de la construction du lotissement dans les années 80

L’effondrement qui était prévu par les HBL a bien eu lieu

Beaucoup ont du mal à le croire… mais hélas c’est bien une réalité

Avant exploitation les maisons du lotissement de Rosbruck

 étaient horizontales

Après exploitation le terrain est descendu de 15 m, une cuvette s’est formée

 et les maisons sont désormais en pente

Ce phénomène est la conséquence de l'exploitation minière et cela

est totalement irréversible.

Les maisons mises en pente subissent des contraintes pour lesquelles elles n’ont pas été conçues
Ces contraintes se traduisent par des fissures au niveau des sols et des murs
Les pentes peuvent atteindre 3%  au-delà elles ont été détruites car inhabitables et irréparables par les HBL
Que penser des maisons qui aujourd'hui encore présentent des pentes de 2,8 ou 2,9 % ?

Les fissures provoquent des entrées d’humidité et des moisissures… sans parler des déperditions thermiques

Les gouttières dont les pentes sont inversées débordent,

Les murs sont inondés provoquant humidité permanente
Les tapisseries qui se décollent, les moisissures apparaissent
Ces toitures sont irréparables

Chaque point rouge représente une maison détruite

Rosbruck a été « massacré »

Les réseaux sont soumis à des contraintes permanentes et parfois ils se rompent

Avant exploitation les eaux pluviales et les eaux usées de ROSBRUCK et NASSWEILER s’écoulaient par gravité vers la Rosselle et vers la station d’épuration de Marienau

Après exploitation le terrain est descendu de 15 m un quartier entier est sous le niveau de la Rosselle

La préfecture par son plan de prévention nous décrit ce qui pourrait arriver
En cas de crue et de rupture de la digue le lotissement sera  submergé
Certaines maisons seront sous 7 m d’eau

En 2014 La préfecture nous avertit qu’il y a un réel danger

Avant exploitation les eaux pluviales et les eaux usées de ROSBRUCK et NASSWEILER s’écoulaient par gravité vers la Rosselle et vers la station d’épuration de Marienau

Après exploitation les pentes sont inversées, les eaux usées et eaux de pluie ne pouvant plus s’écouler naturellement, des mares se forment dans le Weihergraben

C’est en cours actuellement à raison de 3 à 4 m par an

Il est évident que si les HBL n’avaient pas fait descendre artificiellement le niveau de l’eau dans le sous-sol ce niveau ne remonterait pas aujourd’hui
L’exploitation minière est dont la seule cause de la remontée de nappe qui nous préoccupe tant

Ce qui devait arriver arriva

Le terrain s'est affaissé de 15 m à Rosbruck

Les maisons du lotissement construites dans les années 80 au-dessus du de la nappe qui était à 1300 m se retrouveront vers 2030 sous le niveau de la nappe qui aura repris son niveau d’origine.

La nappe est à environ 40 m de la surface

Comme nous venons de le voir tout découle de l’exploitation minière par les HBL

Le code minier s'applique logiquement aux exploitants miniers

L'article 75 est limpide…même s'il n'arrange pas l'Etat

Comment les HBL ont-ils appliqué cette loi ?
En créant un service censé réparer les dégâts

Le service des dégâts miniers imposait ses lois, ses règlements, ses tarifs…

Tout cela sur des bases des plus obscures et souvent différentes des normes s’appliquant ailleurs

Évidemment les techniciens des HBL étaient en situation de force face à des particuliers

Or la situation n'était pas figée et les dommages pouvaient évoluer ce qui fut souvent le cas

Actuellement ceux qui ont signé une transaction sont rejetés par la justice… ils n'ont même plus le droit de s'exprimer pour exposer leur préjudice ou démontrer que leur indemnisation était sous évaluée

Drôle de conception de la justice

1-  La Procédure pour la mise en pente de nos maisons.

 

Le 7 Mars 2007, 52 familles de Cocheren, Forbach, Morsbach et principalement de Rosbruck, ont déposé par l’intermédiaire de Maître CYTRYNBLUM, une procédure en justice au TGI de Sarreguemines contre l’exploitant minier.

Le 14 Septembre 2010, le TGI débouta 3 familles, en condamnant HBL/CDF à indemniser 49 familles et en moyenne 65 % de leurs demandes.

Pour faire simple, le tribunal qui a souhaité apporter une solution rapide aux victimes s’est appuyé non pas sur le barème de HBL/CDF qui a été une véritable arnaque envers les propriétaires, mais sur le barème du FGAO qu’il a minoré de -35 %.
Contre toute attente, alors que personne n’était franchement gagnant dans ce jugement, HBL/CDF sous la tutelle de l’État a fait appel de cette décision ?

Le 10 Avril 2014, Maître BETTENFELD prenant la relève à la Cour d’Appel de Metz, a plaidé nos intérêts devant le juge en Juillet 2015.

Le 22 Octobre 2015, la Cour d’Appel dans son jugement, annule la décision prise par le TGI de Sarreguemines. Il déboute 5 autres familles qui ont pourtant des maisons dégradées et en pente, en ordonnant des expertises au cas par cas, pour les 44 autres familles Il donne mission à l’expert judiciaire KLEIN de lui soumettre un rapport d’expertise personnalisé pour la fin de l’année 2016, en précisant que le jugement ne sera rendu qu’après la réception de l’ensemble des rapports.

En 2016, M. KLEIN a visité et expertisé l’ensemble des maisons.

À la fin de l’année 2020, on constate que cet expert n’a remis que 16 rapports au juge, soit une moyenne de 4 rapports par an.

Le sénateur MIZZON a interpellé notre garde des Sceaux DUPONT-MORETTI qui a examiné cette situation inquiétante en assurant de faire le nécessaire.

La nouvelle présidente en place depuis le début de l’année 2022, qui a déjà succédé à 3 autres juges, nous informe, qu’elle n’attendra pas la remise de l’ensemble des rapports et que les 33 dossiers remis à la Cour, seront plaidés le 14 Décembre 2022, un délai qui sera reporté ensuite d’une année, au 9 Novembre 2023.

Audience du 9 Novembre 2023.
Maître RIGO qui a remplacé Maître BETTENFELD parti en retraite en 2020, dans son courrier nous explique que sur la trentaine de dossiers dans les mains du juge, et à la vue des expertises au cas par cas, comportant pour chaque dossier des spécificités et des discussions juridiques propres et complexes, ne sera de ce ne fait pas plaider et que la Cour ne saisira que les écrits en dehors de toute oralité, de sorte que la plaidoirie est juridiquement inutile.

De la même manière, les jugements vont intervenir à partir de mi-Mai, sur une période pouvant s’étaler pendant toute l’année 2024.

De rappeler aussi, qu’à ce jour, sur les 44 dossiers, 7 familles dont les maisons ont été expertisées en 2016, n’ont au bout de 8 ans toujours pas reçu ce fameux rapport ?

Est-il besoin de préciser, que les avocats de Bercy, après avoir réussi à faire traîner cette procédure pendant 17 ans, ont mis le turbo, pour faire rejeter en bloc, l’ensemble de nos doléances ?

Avec, le retard considérable prit dans cette remise des rapports, l’évolution de nos désordres, la légèreté des expertises et les faibles coûts de remise en état que l’AJE conteste invariablement et en bloc, j’espère sincèrement que les efforts déployés par notre avocat, maître RIGO porteront ses fruits.

Nous avons également une pensée toute particulière pour 18 de nos amis qui ont entamé cette procédure et qui ne sont plus de ce monde.

 

Comme les eaux ne s’écoulaient plus et qu’une lagune se formait ,les pouvoirs publics ont construit la station de relevage du WEIHERGRABEN pour évacuer les eaux

Ces installations nécessitent pour l’éternité un entretien permanent onéreux et une consommation d’électricité importante pour « remonter » des tonnes d’eau sur une hauteur de 15 m


Comme cela a été installé suite aux dégâts miniers il serait normal que ces coûts soient supportés par l’ETAT et non les collectivités locales

La digue se justifie pleinement

En 2014 Pour se « couvrir » en cas de sinistre la préfecture a publié un PROJET de modification de l’ancien plan de prévention qui datait de 2002
La préfecture présentait le risque d’inondation comme un risque NATUREL…or nous venons de voir et de démontrer que s’il n’y avait pas eu d’exploitation il n’ay aurait à ce jour aucun risque d’inondation
La CLCV conteste avec vigueur cette qualification de risque naturel

Ce projet de modification publié en 2014 n’est à ce jour et 10 ans plus tard pas encore approuvé
Mais nous devons quand même faire comme s’il l’était….comment interpréter ce retard ?

Une rupture de la digue inondera le lotissement et provoquera l’arrêt du^pompage des eaus usées de la station du Weihergraben
Les eaux usées se mélangeront à l’eau de la Rosselle
C’est ce scénario de crue avec rupture de la digue qui a été retenu par les services de la préfecture pour établir son projet de modification du plan de prévention  l’étendue de la zone rouge qui en découle

Un plan de prévention existait déjà, sur cet ancien plan aucune habitation n’était en zone rouge
Dans le projet de modification classe 33 maisons en zone rouge avec toutes les conséquences que cela engendre
Hélas ce plan ne prévoit aucune indemnisation des habitants arbitrairement privés de leurs droits et dont les maisons ont perdu une grande partie de leur valeur au contraire il leur impose de prendre à leurs frais des mesures de protection et leur impose de multiples contraintes

Procédure pour perte de la valeur des maisons situées en zone rouge inondation.

 

En Juin 2014, le préfet de la Moselle nous informe la modification d’un plan de prévision des risques naturels inondations qui placera, 39 maisons en zone rouge inondations dans le vallon du Weihergraben qui s’est affaissé de 16 mètres pour se retrouver aujourd’hui à -4 mètres sous le lit de la Rosselle.

 

Vous avez bien entendu, en risques naturels inondations en sachant que cet affaissement a été provoqué par l’exploitation minière qui a saccagé en toute connaissance de cause non seulement nos maisons, mais tout l’environnement en surface.

 

Une pétition fut lancée pour demander impérativement que ce vallon si un danger existe de le placer au travers d’un Risque Minier Inondation.

Faute de réponse de la préfecture, nous ne sommes pas restés les bras croisés et avons porté l’affaire en justice.

 

Le 15 Décembre 2015, 24 familles situées dans ce vallon du Weihergraben ont assigné au travers de Maître IOCHUM, CDF/l’État au TGI de Sarreguemines, pour la perte vénale de leurs maisons avec un préjudice de jouissance.

 

16 Janvier 2017, l’expert COLBUS débute ses expertises également au cas par cas.

Une expertise de qualité qui a fortement irrité les avocats de l’AJE qui en 2021 ont engagé une procédure pour demander l’annulation des expertises en sollicitant à la Cour de désigner un nouvel expert.

Suite à la plaidoirie de Maître IOCHUM, le TGI a rejeté cette demande.

 

18 janvier 2022, le TGI de Sarreguemines condamne l’État venant aux droits de CDF à verser à l’ensemble des plaignants la somme de 10 000 € pour la perte vénale de leurs maisons.

 

Bizarrement, on notera que le juge n’a pas pris en compte l’expertise judiciaire de COLBUS que l’AJE voulait rejeter, cependant, il a donné en partie raison aux plaignants en condamnant l’État à verser une somme identique de 10 000 € à chacun. 

Je laisse tout à chacun le soin de faire son opinion sur ce jugement qui malgré tout interpelle sur la nécessité de pratiquer une expertise de 5 600 € par famille, si en définitive, on ne la prend pas en compte ?

 

Le comble, c’est que les avocats de Bercy, une fois de plus, font appel de la décision pour 9 familles et surtout pour 10 000 € qui franchement ne vont pas plomber les caisses de l’État.

 

Un nouveau message clair de la part de Bercy qui ne souhaite pas reconnaître les préjudices liés à l’exploitation minière du passé en préférant en retour payer ses avocats, qui il est vrai, sont payés au travers de nos impôts. ?

 

Maître RIGO, défendra ces 9 familles à la Cour d’Appel de Metz.

 

Ce qui devait arriver arriva

Le terrain s’étant affaissé de 15 m à Rosbruck, les maisons du lotissement construites au-dessus du niveau initial de la nappe se retrouvent maintenant sous le niveau futur de la nappe

 

Rosbruck risque d’être inondé par la nappe phréatique

Image explicite montrant l’importance du problème

Si vous êtes dans une zone "colorée" vous courrez un risque

Et vous devez avertir les acheteurs potentiels de votre maison… cela concerne presque tout ROSBRUCK !

 

Selon la DREAL

La zone orange correspond à des secteurs où la

nappe serait affleurante, voire artésienne, soit

une zone d’aléas très élevés.

l La zone jaune correspond à des secteurs où la

nappe serait sub-affleurante, soit une zone

d’aléas élevés.

l La zone verte correspond à des secteurs où la

nappe sera plus profonde (au-delà de 3 mètres

de profondeur), soit une zone d’aléas faibles.

Pour contrer la remontée de la nappe les pouvoirs publics prévoient d’installer des pompes pour tenter de maintenir le niveau de cette nappe sous les maisons

Pour le moment ce ne sont que des projets
 Les décisions seront prises lorsque les autorités le jugeront utile
4 forages sont prévus avec un débit 100 à 200 m3/h  

Piscine = 3000 m3     50 m x 25 m x 2,5 m = 3125 m3        50x25x2= 2500   arrondi à 3000   profondeur moyenne = 2,4 m

4 forages de 100 à 200 m3/h    400 à 800 m3/h

3000/ 400= 7,5 h    24/7,5 = 3,2

3000 / 800 = 3,75   24 / 3,75 = 6,4

Évidemment l’ETAT responsable essaye de transférer les dépenses de « pompage » aux collectivités locales et les élus s’insurgent à juste titre

Les habitants de Rosbruck et des environs ont d’abord été secoués par de nombreux séismes, puis ils ont assisté impuissants à la destruction totale ou partielle de leurs maisons et depuis de trop nombreuses années ils sont méprisés par une justice totalement défaillante.
Qui ne serait pas angoissé dans de telles circonstances ?

 

Les sinistrés vieillissants craignent de devoir être obligés de quitter leur maison et de devoir la revendre

Mais QUI va acheter une telle maison ?? Ou à quel prix ??

Même si le PPRI est encore à l'état de projet

Lors d'une vente il faut déclarer que la maison est en zone à risques, ceci aura évidemment une influence négative sur le prix

Les sinistrés devront supporter des coûts supplémentaires si les assureurs veulent bien les assurer

Comment rénover des maisons dégradées et en zone rouge

Les gouttières dont les pentes sont inversées par la pente débordent,

Les murs sont inondés provoquant humidité permanente
Les tapisseries qui se décollent 
Les moisissures apparaissent

Un certain nombre de sinistrés ont demandé réparation pour un préjudice d’anxiété
Malgré les évidences reconnues par les médecins experts le tribunal de Sarreguemines a débouté les plaignants
A ce jour les procédures sont toujours en appel à Metz

Rien n’est réglé par la justice
Des sommes conséquentes ont été dépensées en expertises diverses et variées, mais souvent les juges n’en tiennent pas compte
Des interventions multiples ont été réalisées par des personnalités politiques ou des élus… sans résultat concret

L’Anxiété des familles à vivre dans une maison en pente et en zone rouge inondation.

 

Le 12 Septembre 2016, pour 10 familles, Maître IOCHUM a assigné CDF pour les préjudices subis sur la santé de vivre en pente avec le risque d’inondation de leur maison.

Le 13 Janvier 2017, deux experts neurologues dont un mandaté par CDF, sont passés au domicile de chacun des plaignants pour évaluer s’ils sont constatés, les préjudices et l’état de santé causés par l’exploitation minière.

Le rapport qui a été remis dans la foulée par les experts judiciaires met en évidence une anxiété réelle, en lien direct avec les faits dénoncés sur l’après-mine. Ce préjudice de douleur a été estimé à 2 sur 7.

Le 2 Octobre 2019, les avocats de l’AJE et contrairement aux dires de la préfecture de l’époque, nous précise que le vallon du Weihergraben sécurisé par une digue soi-disant surdimensionnée au regard de la situation présente un risque quasiment nul.

Le 13 Avril 2021, le TGI de Sarreguemines, contre toute attente, déboute les 10 plaignants de l’ensemble de leurs demandes.

Malgré l’expertise judiciaire des deux psychiatres confirmant unanimement l’existence d’un syndrome anxiodépressif chez les plaignants, le juge conclut dans sa décision, que les demandeurs ne justifient pas l’existence d’un risque grave de danger susceptible de leur causer un préjudice d’anxiété ?

Dans ce jugement, il est également curieux de constater que si les expertises ne vont pas dans le sens de l’Agent Judiciaire de l’État, visiblement le juge n’en tient pas compte, mais ce n’est qu’une observation personnelle ?

Le 2 Août 2021, les plaignants contestant cette décision et sur les conseils de notre avocat, font appel de la décision.

Maître RIGO plaidera en notre faveur à la Cour d’Appel de Metz.

Le 11 Avril 2024, se dérouleront les plaidoiries pour les 8 plaignants en sachant que là aussi deux amis, nous ont déjà quittés.

 

L’ETAT rénove l’ancien parc immobilier des HBL mais pour les particuliers rien n’est prévu
Au contraire l’ETAT fais systématiquement appel dans chaque procès pour enliser la justice et ne pas payer

Ailleurs l’Etat peut racheter des maisons…ce n’est donc pas impossible si la volonté est là

Si ça ce n’est pas clair !

Le FONDS BARNIER ouvre des perspectives il permet d’indemniser les victimes exposées à un risque grave, ce qui est le cas selon les dires du préfet au travers du PPRI

 

Le Fonds Barnier est un Fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) géré par la Caisse Centrale de Réassurance 

Le Fonds Barnier subventionne les travaux préventifs pour éviter les risques naturels et indemnise les personnes concernées par une expropriation pour risques majeurs

L’expropriation pour risque majeur et ne peut être prononcée qu’en présence de risques naturels spécifiques (mouvements de terrains, avalanches, crues…), une menace grave pour les vies humaines et l’absence d’une solution alternative moins coûteuse que l’expropriation